Description textuelle du film
« Extraction du miel »
Ce panorama montre l’équipement et sa disposition dans un système d’extraction du miel moderne et totalement automatisé. Deux chaînes d’extraction traversent un bâtiment en blocs de béton. Un grand extracteur radiaire de 120 cadres est situé à mi-chemin le long de chacune des chaînes des rouleaux de convoyeurs. Entre les deux chaînes, un convoyeur transporte les caisses de ruche vides de la machine à désoperculer à l’autre bout du système, où elles sont rechargées avec les cadres vides. On entend le bruit d’équipement qui tourne au ralenti.
Neuf cadres pleins de miel peuvent facilement peser jusqu’à près de 30 kg, d’où l’importance d’un élévateur mécanique qui les conduit vers la machine à désoperculer dans une grande exploitation où l’on traite des centaines de cadres chaque jour. Un bélier hydraulique soulève la hausse et ses cadres au niveau de la machine à désoperculer. Ensuite, l’ouvrier fait glisser les cadres sur les rouleaux qui conduisent à la lame de la machine à désoperculer. L’ouvrier utilise un lève-cadres pour racler la propolis accrochée à la hausse, puis met le corps de ruche de côté pour qu’il puisse être chargé avec des cadres vides à l’autre bout de la chaîne de traitement. Ensuite, il saisit une autre caisse de cadres à décharger.
La machine à désoperculer automatique enlève la cire des cadres juste avant qu’ils soient mis dans l’extracteur. Un cadre est introduit entre deux lames verticales à va-et-vient qui, d’un seul coup, tranchent les opercules des deux faces du cadre. Lorsque le cadre entre dans la partie supérieure de la machine, les opercules de couleur crème sont toujours visibles et le miel scintille sur la surface du cadre lorsqu’il sort de la machine à désoperculer. L’ouvrier au premier plan retire la propolis des cadres afin qu’ils puissent glisser dans le panier de l’extracteur. En arrière-plan, un ouvrier supervise le mécanisme d’introduction automatique, tandis que celui à gauche racle la propolis des corps de ruche qui ont été vidés de leurs cadres.
Une caméra positionnée par-dessus l’extracteur radiaire offre un plan de plongée de son fonctionnement. Au premier plan, un groupe de cadres désoperculés pleins de miel glisse le long d’un convoyeur à rouleaux. Un mécanisme de ciseaux pliants à deux bras monté au-dessus du convoyeur à rouleaux pousse un groupe de trente cadres dans un des quatre paniers de l’extracteur radiaire. Lorsque ces cadres pleins sont introduits et automatiquement fixés en place, un nombre équivalent de cadres vides qui étaient dans le même panier sont poussés sur un convoyeur qui les transportera au bout de la chaîne afin qu’ils soient placés dans les corps de ruche vides (peintes en blanc) figurant en arrière-plan.
Deux chaînes du convoyeur se trouvent de l’autre côté de l’extracteur et, une fois l’une d’elles remplie, l’autre coulisse latéralement à sa place pour recevoir un autre lot de corps de ruche vides. Un ouvrier se tenant devant l’extracteur utilise un lève-cadres pour empêcher les cadres dirigés vers l’extracteur et ceux expulsés de se retrouver collés à cause de la propolis. À la différence des extracteurs plus petits, cette unité tourne sur un axe horizontal plutôt que vertical. En raison du bruit diffusé par la miellerie, l’ouvrier porte un dispositif de protection anti-bruit.
Un ouvrier est debout devant l’extracteur radiaire en acier inoxydable dont le couvercle rectangulaire concave est ouvert. Il saisit le dernier groupe de trente cadres pleins de miel et le fixe dans le panier restant de l’extracteur. En arrière-plan, un collègue examine le réservoir dans lequel le miel est pompé à partir de l’extracteur. Lorsque l’ouvrier chargé de l’extracteur a fixé les trente derniers cadres pleins dans le panier, le groupe final de trente cadres vides est entraîné sur le convoyeur à rouleaux. L’ouvrier saisit ensuite les paniers de l’extracteur et les fait tourner pour s’assurer qu’ils sont tous correctement fixés. Cette action aidera aussi l’unité à vaincre l’inertie lorsque les paniers commenceront à tourner. Finalement, il appuie sur un bouton de la console se trouvant à sa droite afin de faire descendre le couvercle de l’extracteur. Pendant ce temps, on observe que les paniers tournoyants prennent de la vitesse. C’est la force centrifuge créée par la rotation qui extrait le miel des cadres.
Les groupes de cadres vides contenant de la cire gaufrée sont poussés au bout d’un convoyeur. Il s’agit de l’étape finale du processus d’extraction automatisé. Ici, un ouvrier ramasse un corps de ruche vide et le glisse sous les deux guides qui prolongent la chaîne du convoyeur. Il soulève alors le corps de ruche pour ramasser neuf cadres de cire gaufrée de façon à ce qu’ils reposent sur le bord supérieur du corps de ruche. Cette hausse peut maintenant retourner au rucher pour la production d’une nouvelle récolte de miel.