La ruche et la colonie
Les colonies sauvages
Avant l'arrivée des Européens, c'était une race d'abeilles sans dard qui fournissait le miel aux Premières nations d'Amérique du Nord. Comme elle n'était pas résistante aux maladies introduites par les abeilles importées, cette espèce a maintenant disparu.
Ainsi, les abeilles mellifères que nous rencontrons le plus souvent en Amérique du Nord ne sont pas originaires de cette partie du monde : elles ont été importées. Celles que l'on trouve maintenant à l'état sauvage sont en fait des abeilles domestiquées ayant formé des essaims et construit de nouvelles ruches en milieu naturel. Les abeilles se servent souvent d'arbres creux comme abris.
Alors qu'il était fréquent d'en voir auparavant, les colonies sauvages se font aujourd'hui de plus en plus rares. Ce phénomène s'explique en partie par le fait que les apiculteurs parviennent mieux à empêcher la formation d'essaims et que sans l'aide des apiculteurs, les abeilles sauvages ont du mal à lutter contre un grand nombre de parasites et de maladies largement répandus de nos jours.